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Defense & Security

Déclaration du Président de la Fédération de Russie

8 novembre 2022 Vladimir Poutine lors d'un discours lors de la cérémonie de signature des accords sur l'annexion des régions de la RPD, de la LPR, de Zaporozhye et de Kherson à la Russie. Attribution à : Council.gov.ru (http://council.gov.ru/events/news/1

Image Source : Wikimedia Commons

by Vladimir Putin

First Published in: Nov.21,2024

Nov.25, 2024

Le président de la Russie, Vladimir Poutine : Je souhaiterais m’exprimer auprès du personnel militaire des forces armées de la Fédération de Russie, de nos citoyens russes, de nos amis à travers le monde entier et ceux qui persistent à croire de façon illusoire qu’une défaite stratégique peut être infligée à l’encontre de la Russie, au sujet des événements qui se sont aujourd'hui déroulés au coeur de la zone d'opération militaire spéciale, en particulier, suite aux attaques lancés contre notre territoire, où des armes à longue portée en provenance de l’Occident ont été utilisées.

 

 

L’intensification du conflit en Ukraine, provoquée par l'Occident, se poursuit, les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN ayant déjà annoncé qu'ils autorisaient l'utilisation de leurs armes de haute précision à longue portée pour des frappes visant les territoires de la Fédération de Russie. Les experts ont bien été informés, la Russie l’ayant souligné à maintes reprises, que l’utilisation de telles armes était impossible sans l’implication directe d’experts militaires des pays fabricants.

 

 

Le 19 novembre, six missiles balistiques tactiques ATACMS produits par les États-Unis et, le 21 novembre, au cours d'un assaut combiné de missiles impliquant des systèmes Storm Shadow britanniques et des systèmes HIMARS produits par les États-Unis, ont attaqué des installations militaires situés à Briansk et à Koursk, en Russie. Dès lors, comme nous l'avons indiqué plusieurs fois dans les communiqués précédents, le conflit régional en Ukraine, qui a été déclenché par l'Occident, a pris une dimension mondiale. Nos systèmes de défense aérienne ont réussi à contrer ces assauts, empêchant l'ennemi d'atteindre les objectifs évidents qu’il s’était fixé.

 

 

L'incendie qui a eu lieu au dépôt de munitions de la région de Briansk, provoqué par des débris de missiles ATACMS, a été éteint sans faire de victimes ni de dégâts significatifs. Dans la région de Koursk, l'attaque a visé l'un des postes de commandement de notre groupe Nord. Malheureusement, l'attaque et la bataille de défense aérienne qui a suivi ont fait des morts et des blessés parmi les unités de sécurité du périmètre et le personnel d’entretien. Cependant, le commandement et le personnel opérationnel du centre de contrôle n'ont subi aucune perte et continuent à gérer de façon efficace les opérations de nos forces pour éliminer et repousser les unités ennemies hors de la région de Koursk.

 

 

Je tiens à souligner une fois de plus que l'utilisation par l'ennemi de telles armes ne peut affecter le bon déroulement des opérations de combat dans la zone d'opération militaire spéciale. Nos forces progressent avec succès tout le long de la ligne de contact et tous les objectifs que nous nous sommes fixés seront atteints.

 

 

Face au déploiement d'armes à longue portée américaines et britanniques, les forces armées russes ont mené, le 21 novembre, une frappe combinée sur une installation du complexe industriel de défense ukrainien. Sur le terrain, nous avons également testé l'un des derniers systèmes de missiles russes à moyenne portée, en l'occurrence un missile balistique hypersonique non nucléaire que nos ingénieurs ont baptisé Oresnik. Ces essais ont été couronnés de succès et ont permis d'atteindre l'objectif visé par le lancement. En effet, dans la ville de Dniepropetrovsk, en Ukraine, l'un des plus grands et des plus célèbres complexes industriels de l'ère soviétique, qui continue à produire des missiles et autres armements, a été touché.

 

 

Nous développons actuellement des missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée en réponse aux projets américains de production et de déploiement de missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Nous pensons que les États-Unis ont commis une erreur en anéantissant unilatéralement le traité FNI en 2019, sous un prétexte farfelu. Aujourd'hui, les États-Unis ne se contentent plus de simplement produire de tels équipements, mais, comme nous avons pu le constater, ils ont trouvé le moyen de déployer leurs systèmes de missiles avancés dans différentes régions du monde, y compris en Europe, lors d'exercices d'entraînement de troupes de soldats américains. De plus, au cours de ces exercices, les soldats américains sont formés à utiliser ces systèmes.

 

 

Pour rappel, la Russie s'est engagée volontairement et unilatéralement à ne pas déployer de missiles de portée intermédiaire et de courte portée tant que des armes américaines de ce type n'apparaissent pas dans une région du monde.

 

 

Je le répète, nous procédons  à des essais de combat du système de missiles Oresnik suite aux mesures agressives de l'OTAN à l’encontre de la Russie. Notre décision de poursuivre le déploiement de missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée dépendra des mesures prises par les États-Unis et de leurs satellites.

 

 

Nous déterminerons les cibles lors des prochains essais de nos systèmes de missiles avancés en fonction des menaces qui pèsent sur la sécurité de la Fédération de Russie. Nous considérons dans notre juste droit que d’utiliser nos armes contre les installations militaires de pays qui autorisent l'utilisation de leurs armes contre nos propres installations, et dans le cas d’une intensification de l'agressivité des actions, nous répondrons de manière décisive et par mimétisme. Je recommande aux élites dirigeantes des pays qui envisagent d'utiliser leurs troupes militaires contre la Russie d'y réfléchir sérieusement.

 

 

Il va sans dire que lorsque nous choisirons, si nécessaire et à titre de représailles seulement, des cibles à frapper par des systèmes tels que Oresnik sur le territoire ukrainien, nous préconiserons à l'avance aux civils et aux citoyens de pays amis résidant dans ces régions de quitter les zones dites «  dangereuses ». Nous le ferons pour des raisons humanitaires, ouvertement et publiquement, sans craindre de contre-mesures de la part de l'ennemi, qui recevra également ces informations.

 

 

Pourquoi sans crainte ? Parce qu'il n'existe aujourd'hui aucun moyen de contrer de telles armes. Les missiles attaquent les cibles à une vitesse de Mach 10, soit 2,5 à 3 kilomètres par seconde. Les systèmes de défense aérienne actuellement disponibles dans le monde et les systèmes de défense antimissile que les Américains sont en train de créer en Europe ne peuvent pas intercepter de tels missiles. Cela est impossible.

 

 

Je voudrais souligner une fois de plus que ce n'est pas la Russie, mais les États-Unis qui ont détruit le système de sécurité internationale et qui, en continuant à se battre, à s'accrocher à leur hégémonie, conduisent le monde entier vers un conflit global.

 

 

Nous avons toujours préféré - et nous sommes encore prêts à l’heure actuelle - résoudre de façon pacifique tous les différends. Mais nous sommes également prêts à faire face à toute éventualité.

 

 

Si le doute subsistait encore, qu’il n’y ait pas de malentendu : nous serons toujours prêts à riposter.


First published in :

The Kremlin. Presidential Executive Office

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Vladimir Putin

Président de la Fédération de Russie

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