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Bonjour à tous. C'est un honneur pour moi et pour l'Argentine de participer à ce sommet de la paix organisé par le président Zelenski, avec lequel nous avons établi une relation étroite.

Nous, Argentins, sommes pleinement conscients de la valeur de la paix et de la coexistence démocratique en tant que principes directeurs de la vie en société, et c'est pourquoi je tiens à vous remercier tout particulièrement pour l'invitation à cet événement.

Je tiens à exprimer, au nom du peuple argentin, notre plus grand soutien au peuple ukrainien et à notre ami, le président Zelenski. En tant que défenseurs de l'idée de liberté, nous condamnons toute forme de violence, que ce soit entre individus, mais surtout, nous répudions la guerre en tant que moyen illégitime de résoudre les conflits entre les nations.

La guerre, tragique par nature, ne peut jamais être la réponse à des problèmes qui devraient être résolus dans la sphère politique. La guerre n'est pas un outil légitime de résolution des conflits ; elle est le dernier recours d'un peuple qui doit se défendre, ni plus ni moins.

Nous sommes les défenseurs de l'idée de liberté. Le libéralisme, tel que nous le concevons, est le respect et la protection des projets de vie d'autrui, sur la base du principe de non-agression, en défense du droit à la vie, à la liberté et à la propriété privée. En tant que défenseurs de la liberté, nous ne pouvons prôner rien d'autre que la paix entre les peuples et les nations libres. Lorsque nous disons que le principe directeur de notre doctrine est la défense de la vie, de la liberté et de la propriété des individus, nous exprimons qu'il existe une relation directe entre la paix, le commerce et la prospérité. Il n'y a pas de prospérité économique sans libre-échange, et il n'y a pas de libre-échange sans paix. Le libre-échange favorise naturellement la paix car, comme l'a dit Bastiat, « là où le commerce entre, les balles n'entrent pas » ou, comme l'a dit Milton Friedman, « j'ai beau détester mon voisin, s'il n'achète pas mon produit, je fais faillite ».

En tant que fervent défenseur de la conscience philosophique du libéralisme et de la paix, je me permets de défendre brièvement ces principes aujourd'hui, alors qu'ils semblent être passés de mode. Je crois que c'est un pas important pour l'Argentine d'être présente d'abord au Sommet du G7 et maintenant ici à ce Sommet de la Paix. Cela fait partie du grand changement que nous entreprenons en tant que pays après avoir tourné le dos au monde pendant des décennies. Il y a une nouvelle Argentine qui embrasse à nouveau les idées qui, il y a 150 ans, ont fait d'elle l'un des pays les plus prospères du monde. Il y a une nouvelle Argentine qui cherche également à récupérer le rôle de premier plan dans le concert des nations qu'elle a tenu autrefois et qu'elle n'aurait jamais dû abandonner.

Sachez que l'Argentine s'engagera toujours à défendre les idées qui ont fait la grandeur de l'Occident et que, pour nous, la paix entre les nations libres n'est pas seulement un devoir moral, mais aussi une condition nécessaire à la prospérité. Je vous remercie tous.